Dossier 50-50 Magazine

"50-50 Magazine"
Contraception masculine : encore un effort messieurs !

Non, il n’est pas possible que la France, pays des lumières et des droits humains soit aussi en retard dans ce domaine.

La maîtrise de la fécondité ne serait-elle qu’une affaire de femmes ? Sensibilisé-e-s, les femmes font-elles confiance aux hommes pour assumer ce rôle si important si important dans le couple, pourquoi n’exigent-elles pas plus le partage des tâches en ce domaine, les hommes sont-ils intéressés par une prise en charge de leur fécondité ?

D’où viennent les multiples résistances, les idées reçues, pourquoi si peu d’informations sur des méthodes qui ont fait leur preuve ? Pourquoi les produits existants sont-ils si peu commercialisés ? Pourquoi si peu de médecins informent-ils leurs patient-e-s ?

La contraception ne pourrait-elle pas être considérée comme un problème de couple ?

Les questions sont multiples face à un déni, un tabou si bien ancrés dans les consciences.

Nous allons décrire les trois méthodes (vasectomie, contraception hormonale et thermique), raconter comment après 68 des groupes d’hommes se sont emparés de la question, donner la parole à ceux qui les ont testé, interroger les sociologues qui se sont intéressées à la question et les forts rares médecins qui pratiquent.

La contraception masculine, un enjeu de santé, de partage, d’égalité, un combat à gagner !

> 10 juin 2015 :
Les hommes vasectomisés, une espèce encore trop rare
(Témoignages de 3 hommes vasectomisés)
> 17 juin 2015 :
L’expérience d’Ardecom ou l’envers de la contraception
(Cyril Desjeux, docteur en sociologie)
> 23 juin 2015 :
« La contraception masculine : la meilleure manière de la connaître, c’était de l’essayer »
(Témoignage de Christian Balaud, membre d’ARDECOM 29)
> 25 juin 2015 :
Le Planning Familial : la contraception masculine pour partager la galère avec les hommes !
(Questions à Catherine El-Mghazli, membre de la commission nationale contraception du Planning Familial)
> 30 juin 2015 :
« Le faible taux d’utilisation de méthodes masculines en France ne signifie pas forcément un manque de motivation de la part des hommes »
(Questions à Cécile Ventola, doctorante en sociologie)
> 10 juillet 2015 :
Deux hommes d’ARDECOM : « Pour les gynécologues, les mecs n’existent pas »
(Témoignages de Pierre Colin et Philippe Lapôtre, membres d’ARDECOM)